Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Kaboul Café (Poésie Humaine, Histoires terriennes)

26 septembre 2014

COUVERTURE LIVRE KABOUL CAFE

Couverture KABOUL CAFE

 

 
Vous pouvez me commander le livre par Mail 

110626015328161339

 

 cendrine.starck@gmail.com

 - Prix avec livraison comprise: 15€ TTC

- Livre de 241 pages  - 39 illustrations noir & blanc

Publicité
Publicité
26 août 2014

Extrait de Kaboul Café

(Narrateur masculin)

 

13-vernissage-exposition-galerie

L’Exposition

 

Galerie d’art,

le vernissage de mon exposition photographique.

Une foule de gens sur invitation déambule

cocktails en mains.

Décortiquer les sourires et les phrasés culturo-intello

tenant d’une jactance balistique au snobisme éthylique.

 

Ainsi, ce couple planté devant ce cliché flou

comme un trou noir galactique.

J’écoute…

« C’est un discours ! Une mise au défit artistique !

Sidérer l’instant avec une telle dimension intemporelle !

C’est purement Gigantesque, n’est-ce pas chérie » !

 

Ces acéphales ont payés cash 10 000€ pour ma photo.

 

Jouissif:

Ça aurait été amusant de leur expliquer l’oubli

du cache ce jour-là sur mon objectif.

 

4 mars 2014

Extrait de Kaboul Café

 

Le Palais indien

 

3namaste11

Au fond du palais vide éclaboussé de sang pétales

je voulais miennes les nuits si pleines de ton absence,

mais quand ton parfum me manquait trop,

je relisais dans le silence encore tressé de nos longs bruissements

quelques vélins de mes ouvragés poèmes nés

du venin de ton langage.

 

Adams-Palais-indien-53766

                                                                                              

   Cendrine Starck

 




18 février 2014

Extrait de Kaboul Café

(Narrateur féminin)

 

Rituel de l'absinthe

 

 

L’absinthe

  

 

Dans tes yeux la flamme bleue danse.

L’ambroisie que je goûte sur tes lèvres se mélange à mon trouble.

L’élixir couleur de jade prend feu, se mire et se dissous…bleu.

L’alcool de ta bouche coule dans mon corps.

L’absinthe est notre captive ce soir.

Ivre d’unir sur une cuillère dentelle d’argent,

nos cœurs en funambules équilibres… espoir.

Un verre qui mêle nos mains dans un arôme d’orient.

Verte est l’eau de la vie qui illumine nos corps incandescents.

La féerie s’ouvre sur l’œuvre que forge nos vœux.

Dans mes yeux la flamme bleue danse.

L’absinthe et les cieux…

Nos âmes liées en fer de lance

dans un langoureux vertige des sens.

  

gif_absinthe

 

 

 

18 décembre 2013

Extrait de Kaboul Café

 

 

(Narrateur féminin)

Classé X

 

Plaisir d’absinthe,

 

insomnie,

 

N° 5 sur satin ivoire.

 

Le doux frisson de mes baisers

                   rouges scandaleLevres

 

sur ton colt…

1265300200Acier

douzofl1

 

 

Publicité
Publicité
10 décembre 2013

Extrait de Kaboul Café

 

 

(en hommage au superbe “the Great Gatsby” de F. Scott Fitzgerald)

Les Amours d’Albert Gants

1292856

 

Dans un hall aux lumières tamisées

et aux rideaux bouillonnés se tenait

sur le guéridon marqueté, un chandelier qui parlait

sept branches avec des bougies de savoir enflammées.

 

Plus loin, la bibliothèque dissertait en perse

mais n’entendait rien au latin et s’ouvrait

sur un bureau en capharnaüm princier.

Savamment étudié, derrière le bureau empire

disparaissait un passage secret

sous une antique fresque couleur de grès.

 

Mais le plus splendide était sans nul doute

la verrière victorienne de style

dont les plantes ébouriffaient leurs luxuriances

ivres de soleil, de chaleur et de pleine lune.

 

Et là, au milieu, trônaient le noir piano à queue,

les invités et le propriétaire des lieux.

 

Toute la jet set de Long Island en habit de soirée

était au complet chez Albert Gants.

Le champagne à flot coulait autour des danseuses de Ragtime.

Elles s’agitaient sur les tables dans un rythme effréné

un verre dans une main et tenant de l’autre

dans un éclat de rire leur sautoir en perles de nacre

qu’elles faisaient virevolter comme endiablés.

 

Au Black Jack on jouait et les havanes on fumait.

Ça piaillaient et on s’étreignait à s’étouffer.

Sous les pieds, le plancher menaçait de s’écrouler.

 

Mais d’autres avaient des masques de chair triste

comme le propriétaire des lieux

devant son révolver

la main fiévreuse et les pensées filamenteuses.

 

Il éclusait le champagne accoudé au balcon de pierre.

Il éclusait comme on se jette d’un dernier étage

sans s’attarder sur le paysage

ni faire sa prière.

Il est des meurtrissures de la chair

que certains ne libèrent.

 

La soirée repartait à la hausse.

Sur les murs les ombres mouvantes des danseurs

composaient un ballet enflammé

qui contrefaisait la danse des vivants.

 

Mr Gants, champagne en main, quitta des yeux

les précipices et les révolvers

pour reprendre d’un sourire las

la parodie de la vie

sur un air de Ragtime

mais, le cœur en débris.

 

On ne sut jamais

quelle femme avait ainsi triomphé de ses pensées.

Seule, l’ombre en dentelle d’une blonde lady

laissait supposer que de cette soirée

elle en avait été la si mystérieuse invitée.

C’est ainsi qu’Albert Gants

entra dans la légende

comme le bel homme riche et triste

                                      jngakxls... aux folles soirées.

 

 

14 décembre 2012

Extrait de Kaboul Café

 

 

Antre Fœtale 

_images_pages_content_archive_NEW_2009_salon-340

 

Dans le silence des pierres

maçonnées de brouillard coagulé,

s’éclaire, l’âme d’un harassé de la vie en prière.

 

Maison tanière

où, il est doux et chaud

de se réfugier

en cet antre qui fut son berceau.

 

Mémoire impressionniste

d’un vase clos

qui, deviendra sa crypte

en un incipit & excipit

château.

bannireplumeee

 

 

10 juillet 2012

Extrait de Kaboul Café

 

 

Dolicrâne Opéra

opera2

 

Sharpen my nerves and find the key, 

shrilling violin of my pain. 

The white flashes inside me

are a fire in my brain

who chop my thoughts like a knife

on a concerto of tears and sighs.

 

 Traduction:

   " Hymne au doliprane"

Aiguiser mes nerfs et trouver la clé,

strident Violon de ma douleur.

En moi les éclairs blancs

sont un feu dans mon cerveau

qui hache mes pensées comme un couteau

sur un concerto de larmes et soupirs.

images

 

 

8 décembre 2011

Extrait de Kaboul Café

 

 

          Frida Kahlo                                                                       

 

        Femme sublime au regard noir d’amazone,

        jeunesse dévorée,

        de la souffrance d’un corps meurtri

        elle s’est embellie d’une implacable beauté.

 

        Habillée en Téhuana, un rebozo sur ses frêles épaules,

        elle s’apprête.9782226230591FS

 

        De savants chignons nattés

        de fleurs et de rubans en font sa singularité,

        féminine jusqu’au rouge de ses ongles parfait.

        Fine silhouette indienne, muse de Coyoacàn,

        la belle indigène peint,

        façonne de son pinceau un luxueux univers de magie,

        de verdoyante nature qui l’agrippe

        comme son singe Fulang-Chang et ses oiseaux de paradis.

 

        Autoportraits aux mille expressions d’une vie,

        elle peint sa destinée

        où chaque Rivière de larmes est un Diégo,

        où chaque diamant est un baiser de sa bouche.

 

               Tant de violence et de douceur

                      dans ses tableaux.

                            Comme le sang précieux de sa vie,

                                  figé au vernis.

37mgv-Block388827_plume_rouge3

 

 

 

A vous, chère Frida

 

 

 

 

10 mars 2011

Extrait de Kaboul Café

 

 

            (Narrateur masculin)

        Outdoors Psychédélique

 

        La fillette aux bonbons colorancérigènes                                                                                     

        m’emmène dans les vastes collines

        de coquelicots écarlates, rouges de gemmes.

                                                                                                        

        Vrille pivotation de pavots

fleurs-femme-coquelicot-big        dans une déclinaison multicolore de sons.

        D’un geste, lance dans les airs au lasso                                                                                                           

        myriades de bulles de savon

        qui éclatent à mes pieds

        et me font frissonner.

 

        Explosion kaléidoscopique rouge passion.

        La fillette aux bonbons

        m’enlève d’un colorancérigène baiser

        vers les collines rouges enneigées

        dans l’outerspace féérique

            d’un bonbon

                 à l’arôme chimérique.

          

u1ji9k3w

 

 

Publicité
Publicité
1 2 > >>
Publicité
Archives
Newsletter
Visiteurs
Depuis la création 3 458
Kaboul Café (Poésie Humaine, Histoires terriennes)
  • En tant que femme, j’ai trouvé intéressant de me placer dans la peau du sexe opposé. Ainsi, certain de mes poèmes et récits ont pour narrateur un homme. Ma vision des rapports hommes-femmes s’est ainsi enrichie de surprenantes aventures à double-sens.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité